Des buffles qui pleurent. Des morts qui marchent pour rentrer chez eux.
Ici, au cœur du Pays Toraja, la frontière entre les vivants et les esprits reste poreuse.
Tana Toraja, dans les hautes terres de Sulawesi (Indonésie), est bien plus qu’un décor de rizières et de maisons à tête de buffle. C’est un monde où l’animisme n’a jamais cédé. Où les ancêtres veillent. Où chaque mort est un voyage.
Mais qui sont les Toraja ? D’où vient cette sagesse ancienne qu’ils appellent Aluk To Dolo, “la voie des Anciens” ?
Et pourquoi tant de voyageurs en quête de sens viennent-ils ici, parfois sans savoir ce qu’ils cherchent ?
Dans cet article, vous découvrirez :
- Le Pays Toraja : un territoire, des peuples, une âme.
- L’Aluk To Dolo : la sagesse animiste des ancêtres
- Célébrer, honorer, accompagner : rites de la vie et de la mort.
- Pourquoi visiter le Pays Toraja aujourd’hui ?
Article mis à jour le 13/05/2025
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Le Pays Toraja : un territoire, des peuples, une âme
Le “Pays Toraja”, c’est une idée autant qu’un lieu.
Un territoire de montagnes brumeuses et de vallées habitées, où plusieurs peuples perpétuent des traditions vieilles de plusieurs siècles.
Un monde à part, niché dans les Hautes Terres du Sulawesi.
Sur une carte, on y voit deux zones principales :
→ Le Tana Toraja (signifiant “Terre des Toraja”) autour de Rantepao, centre culturel et touristique, où vivent les Toraja Sa’dan ;
→ Et le pays Mamasa, plus à l’ouest, habité par les Toraja Mamasa, plus discrets, souvent protestants, mais tout aussi enracinés dans leur histoire.
Dans toutes les vallées du Pays Toraja, une même trame relie les vivants :
l’Aluk To Dolo, la “voie des anciens”, n’est pas une simple religion — c’est une loi coutumière, un code oral transmis depuis des siècles, qui organise la vie, la mort, les relations sociales.
Même chez les familles catholiques ou protestantes, l’aluk imprègne tout : le calendrier rituel, l’ordre des places lors d’une cérémonie, jusqu’aux invitations orales lancées pour qu’aucune personne ne soit oublié.
C’est ce socle-là, invisible mais vivant, qui fait du Pays Toraja un monde à part. Une terre où l’on continue à vivre en lien avec les morts — parce que ce sont eux qui nous tiennent debout.
Alors, que vous passiez par Rantepao, Makale ou Mamasa, vous entrez dans un monde pluriel, vibrant, où les morts ne sont jamais vraiment partis.
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L’Aluk To Dolo : la sagesse animiste des ancêtres
Tout commence par un équilibre.
Le ciel (langi’) où vivent les dieux et les ancêtres.
La terre (lino) où marchent les hommes.
Le monde souterrain (taunna), royaume des esprits défunts non encore apaisés.
Trois niveaux du monde, reliés par des rites. Trois dimensions d’un même souffle.
L’Aluk To Dolo — littéralement, la voie des ancêtres — n’est pas un dogme.
C’est un code oral, une sagesse coutumière qui organise chaque aspect de la vie toraja :
naissances, mariages, récoltes, constructions, deuils…
Même les trajectoires des buffles, le choix du jour pour enterrer un mort, ou l’orientation d’une maison y obéissent.
Il y a dans ce système une poétique de l’harmonie.
Un soin mis à respecter les cycles visibles et invisibles.
Ce n’est pas qu’une foi : c’est un langage entre les vivants et ceux qu’on ne voit plus.
Je me souviens de mon premier Tongkonan.
Cette maison ancestrale, posée sur des piliers de bois, le toit courbé comme les cornes d’un buffle, semblait respirer.
Chaque poutre portait des visages, des motifs, des stigmates.
C’était un être, pas un bâtiment.
Un buffle est passé, lentement.
Ses cloches ont tinté dans le silence du matin.
J’ai ressenti quelque chose d’ancestral.
Comme si le temps s’était plié sous mes pieds.
Les Tongkonan ne sont pas de simples habitations : ce sont des matrices.
Chaque famille y conserve ses rites, ses morts, son autorité.
Ils pointent vers l’ouest — vers le monde des ancêtres — et ancrent la communauté dans un ordre invisible.
Même la nature est concernée :
les arbres sont parfois les tombes des nourrissons.
Le riz n’est pas qu’un aliment, il est porteur de l’âme.
Un buffle n’est pas qu’un animal, c’est un messager vers l’au-delà.
Comprendre l’Aluk To Dolo, c’est changer de regard.
Passer d’un monde centré sur l’homme à un monde de relations.
Où chaque geste, chaque mot, chaque silence peut avoir des conséquences invisibles.
Célébrer, honorer, accompagner : rites de la vie et de la mort
On ne naît pas, on est accueilli.
On ne meurt pas, on est accompagné.
Chez les Toraja, chaque étape de vie est un passage sacré.
Un moment où les vivants, les morts et les esprits se réunissent autour d’un même feu invisible.
Le mariage, d’abord.
Il unit deux lignées autant que deux êtres.
Les familles s’échangent des offrandes, les ancêtres sont invoqués, les rôles sociaux redistribués.
On ne se marie pas seul : on emporte avec soi tout un monde.
Mais c’est la mort qui révèle le cœur du Tana Toraja.
Un mort n’est pas considéré comme “mort” tout de suite.
Il devient to makula — une personne malade, en attente.
Pendant des semaines, des mois, parfois des années, on continue à lui parler, à lui servir du thé, à dormir dans la même pièce.
Ce n’est qu’à la grande cérémonie, le Rambu Solo’, que son âme peut rejoindre les ancêtres.
Alors, les buffles et les porcs défilent.
Certains seront sacrifiés — avec solennité, jamais dans la précipitation.
Leur sang ouvre la voie vers le puya, le monde des morts.
Plus on en tue, plus le défunt va haut.
Je me rappelle l’odeur du bambou brûlé, les chants psalmodiés toute la journée, le comptage des bêtes offertes.
Un cochon passait, peint de signes rouges.
Un enfant riait.
Un vieil homme pleurait.
Tout cela coexiste, toujours.
On pense souvent que ces rituels sont violents.
Mais ici, ils sont justes.
Ils respectent un équilibre plus vaste, que nos regards extérieurs ne saisissent pas toujours.
Offrir un buffle, c’est donner une part de soi.
Danser avec le cercueil, c’est dire au mort qu’il ne part pas seul.
Le deuil n’est jamais une coupure : c’est un lien qui se transforme.
Pour vivre une cérémonie toraja à travers mes yeux, c’est ici : Lire l’article immersif sur les funérailles toraja
Circuit Tana Toraja depuis Bali.
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Pourquoi visiter le Pays Toraja aujourd’hui ?
Ce n’est pas un lieu pour cocher des cases.
C’est un lieu pour se laisser déplacer.
Le Pays Toraja s’adresse aux voyageurs qui écoutent autant qu’ils regardent.
À ceux qui cherchent une vibration plus que des paysages.
À ceux qui respectent ce qu’ils ne comprennent pas encore.
Ici, le silence est habité.
Par des cloches autour du cou d’un buffle, par des voix qu’on n’identifie pas.
On avance lentement, même dans les pensées.
On apprend à ne rien attendre.
À juste être là, dans l’étrangeté.
Ce n’est pas toujours confortable.
Les paradoxes sont partout.
Des croix chrétiennes sur les façades, des autels pour les esprits dans les arrière-cours.
Des selfies touristiques au milieu des sépultures à même le sol, des bébés qui vivent éternellement dans les troncs des arbres, des tombes tongkonans qui ponctuent le paysage, des taus-taus rappelant les défunts dans les falaises…
Mais c’est justement cette tension vivante, ce mélange de sacré et de quotidien, qui rend le Tana Toraja si fort.
Ici, l’invisible structure encore les jours.
Et même ceux qui disent ne plus croire finissent par écouter les récits des anciens.
Tu viens pour comprendre.
Tu repars avec des questions.
Et peut-être un peu plus de présence, en toi.
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Mes endroits préférés au tana toraja.
J’ai essayé de classer par « type de visite » :
Sites funéraires :
- Lemo.
- Le cas particulier de Bori Rante. Lorsque nous l’avons visité, le terrain cérémoniel était au milieu de la nature. Aujourd’hui, les seules photos trouvées en ligne montre un site de mégalithes entourés de tongkonans. Il semblerait que ces tongkonans soient des maisons pour les funérailles, comme à Sa’dan.
- Lokomata.
Randonnée :
- Au milieu des rizières et montagnes dans les environs de Lemo. Être invités à partager un délicieux café toraja au milieu des rizières par les cultivateurs.
- Depuis Makale : Suaya, Tampangallo, Kambira (bébés dans les arbres).
- Les paysages autour de Batutumonga (rizières en eau, sites funéraires).
- Batutumonga, Lempo, Deri, Palawa : paysages, sites funéraires, villages traditionnels.
- Les paysages autour de Mamasa, avec de nombreux villages.
Villages traditionnels :
- Kete Kesu : maisons tongkonans et site funéraire.
- Palawa : tongkonans.
- Les villages autour de Mamasa, avec une architecture tongkonan différente : moins colorée, beaucoup de motifs géométriques et de pointillisme et pas de peinture animalière. Et des cercueils en forme de bateau – les Mandar viennent de la mer.
- Ballapeu et ses environs.
Mon meilleur souvenir en pays toraja.
Il y a eu deux moments particulièrement marquants pour moi à Sulawesi.
Funérailles à Rantepao, Tagari et Sa’dan.
Ma rencontre avec Benjamin, Toraja qui m’a invitée dès le lendemain de mon arrivée à des funérailles Torajas « privées »; puis avec son frère Frédérick, qui m’a fait participer aux funérailles Torajas de Tagari en tant qu’invitée, à des funérailles dans le village de funérailles de Sa’dan et m’a expliqué les rituels.
Séjour à Mamasa et Ballapeu.
Lors de notre visite de la vallée de Mamasa, le propriétaire de la guesthouse formait de jeunes Mandar à devenir guides. Pour compléter la formation de l’une d’eux, il l’a chargée de nous emmener dans le village très isolé de Ballapeu et de nous guider là-bas.
Il nous a également fait découvrir de nombreux plats typiques, de magnifiques endroits autour de Mamasa et nous a conseillé des itinéraires de randonnée.
A Ballapeu, nous avons logé avec une famille dans un tongkonan. Lors d’une randonnée improvisée sans notre guide, des agricultrices nous ont invités à partager leur repas de fin de travail et un excellent café Toraja, dans un tongkonan au milieu des rizières. Puis nous avons rejoint Ballapeu avec eux, à travers les rizières.
Pour être tout à fait honnête, ce délicieux repas a contrasté avec le poulet bouilli préparé le soir par notre famille d’accueil de Ballapeu…
Anecdotes de voyage.
Même pas le prix d’un buffle !
Lorsque nous étions à Batutumonga, nous avons randonné sous la pluie. Nous avons été invités à nous abriter dans une construction en bambou en bord de route et on nous a offert de l’arak.
Un des jeunes croyait que Stéphane, avec qui j’ai randonné et voyagé de Rantepao à Makassar, était mon mari. Il a donc demandé combien il m’avait payée. Stéphane ne lui répondant pas, il a évoqué un prix… certes élevé pour Sulawesi mais qui n’était même pas celui d’un buffle !!!
« J’ai construit Pasar Bolu ».
Après les funérailles privées dans la famille de Benjamin et Frédérick, ce dernier m’a emmenée visiter différents endroits dans les environs. En passant devant le marché aux buffles de Pasar Bolu, il m’a dit « je l’ai construit ». Je l’ai regardée, étonnée « mais je croyais que tu avais une société de taxi à Jakarta ? » « Ben oui, je suis un homme d’affaires », m’a t’il répondu le plus naturellement du monde. Il faut dire que sa famille est la plus importe de Rantepao. Certains membres vivent dans une splendide maison où je suis allée à Rantepao, d’autres à Kete Kesu, ce village étant le leur, et les personnes « enterrées » sur le site étant leurs ancêtres, beaucoup d’autres sont enfin expatriés dans différentes îles d’Indonésie et plusieurs pays d’Océanie et d’Amérique.
De vieux beignets tout secs ou du ragoût de chien poilu ?
Le minibus qui nous a emmenés de Mamasa à Rantepao s’est arrêté au milieu de la montagne pour le déjeuner. Nous avions le choix entre une boutique qui ne servait que de vieux beignets rassis ou une gargote qui ne faisait que du ragoût de chien…
Steph me regarde « on fait quoi ? ». Moi « allez, ragoût de chien. On n’a pas trop le choix… »
Nous nous retrouvons devant deux énormes assiettes de ragoût. La viande est encore pleine de poils…
Nous remontons dans le bus et les locaux sont tout gênés. Steph leur dit que nous savons que c’était du ragoût de chien et les voilà à nouveau tout souriants. Ils étaient persuadés qu’aucun de nous ne comprenait le bahasa indonesia. Or, Steph apprend la langue du pays qu’il visite pour chacun de ses voyages de 6/8 mois !
Mes pires galères En pays toraja.
Je n’ai eu aucune galère à Sulawesi. Par contre, le trajet entre Mamasa et Rantepao m’a fait assez peur. Les routes étaient tellement tortueuses, étroites et pleines de précipices, que j’ai préféré ne plus la regarder…
Mon plat toraja préféré.
Le pa’piong peut -être… La viande longuement cuite dans des tiges de bambou pour les funérailles.
A Mamasa, le propriétaire de la guesthouse nous a fait découvrir plein de délicieux plats locaux, Frederick et sa famille aussi à Rantepao.
Et évidemment le fabuleux café Toraja !!!
Est-ce que je retournerais à Sulawesi ?
Absolument !
J’aimerais retourner étudier davantage la culture Toraja, peut-être à la saison des mariages, et m’aventurer un peu plus à l’ouest et dans le nord.
Conclusion.
Le Pays Toraja n’est pas un simple détour sur une carte.
C’est une rencontre. Avec des visages, des rites, des silences.
Avec une manière d’habiter le monde, où rien n’est laissé au hasard :
ni la pousse d’un riz, ni le souffle d’un buffle.
J’y ai vécu des cérémonies qui duraient des jours.
Partagé des cafés dans des tongkonans perdus.
Écouté des récits anciens à la lumière d’un feu.
Ce que j’ai trouvé là-bas ?
Une mémoire vivante. Une beauté rude.
Et cette sensation rare : celle d’être invitée dans un monde encore relié.
Si toi aussi tu veux découvrir ce monde :
→ Lis mon article pratique sur Rantepao et ses environs
→ Explore une cérémonie toraja en immersion
Et si tu veux simplement t’asseoir un instant…
Je t’offre une tasse de café toraja.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez aussi :
- Que Visiter sur l’Envoûtante, Colorée et Parfumée Bali en Indonesie
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Retrouvez l’ensemble de mes articles sur l’Indonésie ici
Notes Et Références.
Entrée et séjour en Indonésie – Diplomatie.org
5% sur votre assurance voyage avec Heymondo
Les environs de Rantepao – Ethno Travels
Sélection de circuits et carte sim pour Sulawesi – Get Your Guide
Bonjour
Nous avions pour projet d’aller aux Sulawesi en 2018 mais ce projet a été repoussé plusieurs fois, je m’y remets et j’espère que cette fois sera la bonne!
j’aimerais aller dans la région de Mamasa, pourriez-vous me donner les coordonnées de votre guesthouse ?
Merci d’avance
Evelyne
Bonjour Evelyne,
Le résultat de la recherche Google, sur lequel apparaît la fiche de l’établissement : https://www.google.com/search?q=ramayana+inn+mamasa&sxsrf=ALiCzsYkat49lpR5_rp_cj2-reD6Pq9MxQ%3A1652005396661&ei=FJp3Yq-DKJTea9G3kogP&ved=0ahUKEwiv3dbW18_3AhUU7xoKHdGbBPEQ4dUDCA4&uact=5&oq=ramayana+inn+mamasa&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAMyBQghEKABMgUIIRCgATIFCCEQoAE6BAgjECc6CwgAEIAEELEDEIMBOhEILhCABBCxAxCDARDHARDRAzoICAAQgAQQsQM6CwguEIAEELEDEIMBOgUIABCABDoICC4QsQMQgwE6DgguEIAEEMcBEKMCENQCOhEILhCABBCxAxDHARCjAhDUAjoOCC4QgAQQsQMQgwEQ1AI6CAguEIAEELEDOhEILhCABBCxAxDHARDRAxDUAjoLCC4QgAQQsQMQ1AI6BAgAEAM6BQgAELEDOgUILhCABDoLCC4QgAQQxwEQrwE6CAguEIAEENQCOgUIABDLAToFCC4QywE6BggAEBYQHjoECAAQEzoKCAAQDRAKEB4QEzoKCAAQDRAFEB4QEzoECCEQFUoECEEYAEoECEYYAFAAWLNRYKpWaABwAHgAgAFxiAGiDZIBBDE3LjKYAQCgAQHAAQE&sclient=gws-wiz
A deux – avec le photographe français rencontré à Rantepao, on a retrouvé le nom !!! Il s’agit du Ramayana Inn et apparemment c’est encore ouvert
Coucou, avec ma copine. On est entrain de programmer notre voyage en indonésie notamment au pays des toraja. Nous voudrions tellement être hébergé chez des locaux et éventuellement assister à une ceremonie funéraire. Pourriez vous nous donner un contact ? Ce serait tres aimable de votre part.
Merci d’avance.
Bonjour. Tout a été organisé sur place, c’était beaucoup plus facile. Que ce soit à Rantepao ou même à Mamassa, on peut facilement trouver des guides organisant treks, séjours chez l’habitant, ou même participation à une cérémonie funéraire.
Ah, tu as raison…Il était très sympa ce Pak…J’y ai toujours une chemise à récupérer…faudra que j’y retourne…Pour ma part, pas du tout coincé en France…Sur les 6 derniers mois j’ai suivi trois transhumances en Espagne, et je prépare une grande expo pour Septembre. Et il y a encore deux jours j’étais à Malte…Je me concentre sur l’Europe en attendant que les conditions de voyages en Afrique soient un peu plus claires…Bisous Steph et bravo pour ton blog vivant
Ah oui c’est vrai, ta chemise lol.
Tu as prévu d’aller où en Afrique ?
Merci pour ce touchant compliment. Bisous.
Welcome…prévu d’aller en RDC…J’avais commencé à apprendre le Lingala, mais je repousse car pour l’instant il faut montrer un test négatif tous les 7 jours, même si tu es vacciné. Sinon peut-être Maroc/Mauritanie pour cette fin d’année…il faut juste que je me remette à l’arabe
Un test négatif tous les 7 jours, vache !!! Ils ne font pas les choses à moitié. Cela dit, ils n’ont pas tord puisque ce n’est pas parce que tu es vacciné que tu es immunisé.
Ah oui, très sympas Steph, continue comme ca…N’aurais -tu pas oublié de dire que tu as failli embarquer quelques jours sur un rafiot rempli de tonnes d’oignons à Makassar ?
Coucou Cumi.
Oui, j’aurais pu raconter cette anecdote. Je me suis plutôt concentrée sur le Tana Toraja et la Vallée de Mamasa. Culturellement parlant, c’était tellement riche ! Ce matin, je me suis rappelée quand Pak Arianus nous a mystérieusement dit qu’un mort était rentré chez lui pendant la nuit. Sur le moment, on a compris qu’un corps avait été rapatrié pour des funérailles. Avec le recul, je me dis que, ce qu’il voulait dire, c’était qu’un défunt avait quitté sa sépulture pour revenir chez lui; le pays où les morts marchent pour rentrer chez eux
Et comment vas-tu ? Pas trop dur d’être coincé en France ?